Lorsque des informations permanentes sont fournies aux visiteurs d’un établissement recevant du public (ERP) par le moyen d’une signalisation visuelle ou sonore, elles doivent pouvoir être reçues et interprétées par une personne à mobilité réduite.


Les éléments d’informations et de signalisation d’un ERP doivent être visibles et lisibles par tous les usagers.

La visibilité, la compréhension et la lisibilité des messages doivent pouvoir être claires pour chaque forme de handicap : moteur, visuel et auditif.
En outre, les éléments de signalisation doivent être compréhensibles également pour les personnes atteintes de déficiences cognitives.

Seules les informations fournies de façon permanente aux usagers sont concernées.


Visibilité aux PMR


Les informations doivent être regroupées.

Les supports d’informations doivent répondre aux exigences suivantes :

Être contrastés par rapport à leur environnement immédiat
• Permettre une vision et une lecture en position « debout » comme en position « assis »
• Être choisis, positionnés et orientés de façon à éviter tout effet d’éblouissement, de reflets ou de contre-jour dûs à l’éclairage naturel ou artificiel
• S’ils sont positionnés à une hauteur inférieure à 2,20 m, permettre à une personne malvoyante de s’approcher à moins d’un mètre


Lisibilité aux PMR



Les informations inscrites sur les supports d’informations doivent répondre aux exigences suivantes :

• Etre fortement contrastées par rapport au fond du support
• La hauteur des inscriptions écrites doit être proportionnée aux circonstances : elle dépend notamment de l’information délivrée, des dimensions du local et de la distance de lecture

Lorsque les informations ne peuvent être fournies aux usagers sur un autre support, la hauteur des caractères ne peut en aucun cas être inférieure à :

• 15 mm pour les éléments de signalisation et d’informations relatifs à l’orientation
• 4,5 mm sinon


Compréhension des PMR



La signalisation doit recourir autant que possible à des icônes ou des pictogrammes

Lorsqu’ils existent, le recours aux pictogrammes normalisés s’impose