Vous pratiquez une profession libérale ? Médecin, avocat, notaire, ou autres ?  Vous êtes alors concerné par le fait de rendre possible l’accueil et les déplacements des personnes à mobilité réduite (PMR) dans votre établissement.

 

Effectivement, vous êtes amené à délivrer vos prestations et/ou vos soins dans vos locaux auprès de votre clientèle et/ou votre patientèle, composée d’individus qui n’ont pas tous les mêmes capacités d’autonomie physique.

 

Établissement neuf ou ancien : des travaux de mise en accessibilité dans les deux cas !

 

-       Vous délivrez vos prestations et/ou vos soins dans un établissement neuf

Si vous avez construit votre local professionnel récemment et qu’il est neuf, votre architecte a dû prévoir les dispositifs de mise en accessibilité dans vos plans de construction. De même lors de la remise de votre permis de construire à la mairie, un chapitre intitulé ACCESSIBILITE vous a informé des règles de construction et d’aménagement à respecter pour que votre local professionnel soit conforme aux normes de la loi Handicap promulguée le 11 février 2005.

 

-       Vous délivrez vos prestations et/ou vos soins dans un établissement ancien

Mais le cas contraire, si votre immeuble est plus ancien, vous devez accomplir des travaux pour solutionner cette problématique d’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite : si l’immeuble est sombre, si les étages sont desservis par un escalier étroit et raide, etc.  

Notez bien : vous êtes dans lobligation de délivrer vos prestations et vos soins dans un espace facilement accessible aux PMR, mais cela n’implique pas de mettre la totalité de votre établissement aux normes !  Seuls le cheminement, l’accueil, l’ascenseur, l’escalier, la salle d’attente, les sanitaires et le bureau ou salle de soin doivent être faciles d’accès et sans obstacles, car les personnes à mobilité réduite seront fortement amenées à les utiliser....

 

 Quel type de travaux pour mettre votre local professionnel aux normes de l’accessibilité ?

 

Pour ce faire, c’est-à-dire rendre possible l’accès libre et sécurisé à votre local professionnel, vous utiliserez des dispositifs adaptés, c’est-à-dire des produits qui serviront à « réhabiliter les lieux », et aussi, à les mettre aux normes des réglementations en vigueur. 

 

Qu’il s’agisse du stationnement, du cheminement extérieur ou intérieur, de l’entrée, de l’accueil, de la salle dattente, de la salle de soins, du bureau, des sanitaires, des portes, des escaliers, des éclairages, de l’accueil des chiens guide et des chiens dassistance, tous doivent tous être considérés dans les démarches de mise en accessibilité de votre établissement. De plus, une attention particulière sera portée sur l’éclairage et la signalétique afin que tout individu souffrant d’une perte d’autonomie physique puisse se repérer dans l’espace et se sentir guidé en sécurité !

 

Prenons un exemple, les Escaliers :  Pour qu’ils soient conformes aux règles de l’accessibilité, certains éléments sont à considérer et il faut prendre certaines mesures d’aménagement, voire même réaliser des travaux : les marches doivent faire une hauteur de moins de 17 cm et une profondeur supérieure à 28 cm.

Il vous faut installer 2 mains courantes (deux dispositifs) l’une sur l’autre, à deux hauteurs différentes (1 hauteur pour les enfants et les individus de petites tailles équivalente à 60 cm mais aussi, pour les adultes 1 hauteur entre 80 cm et 100 cm), pour une largeur d’escalier inférieure ou égale à 100 cm. Si la largeur de l’escalier excède 100 cm, vous devez installer deux mains courantes de part et d’autre de l’escalier, une à droite et l’autre à gauche. La main courante doit se prolonger pour permettre aux personnes à mobilité réduite de l’attraper facilement et de façon sécurisée. Elle sera d’une longueur égale au giron d’une marche de l’escalier.

Il faudra aussi penser à la signalisation adaptée, aux éléments d’éveil à la  vigilance, au nez de marche de couleur contrastée non glissant sur au moins 3 cm, aux deux contremarches d’au moins 10 cm de couleur contrastée par rapport à la marche, et aux éclairements adaptés pour ne pas gêner les malvoyants, entre autres.