Mort de la danseuse aveugle Alicia Alonso : un héritage puissant
Imposer le Ballet Nacional de Cuba aux cubains
Retour sur une carrière
1931 : Alicia Alonso fait ses premiers pas d’étudiante en danse à la Havane, à la Sociedad Pro-Arte Musical. A Cuba, elle danse sous le pseudonyme d’Alicia Martinez. Puis direction les États Unis, où Alicia Alonso poursuit ses enjambées et ses pirouettes à New York avec Anatole Vilzak et Ludmilla Shollar à la School of American Ballet, et plus tard avec Vera Volkova à Londres.
Les premières scènes professionnelles d’Alicia Alonso ont lieu aux États-Unis en 1938.
Elle danse dans des comédies musicales. C’est en 1940 que sa carrière prend un tour marquant : elle rentre au nouveau New York City Ballet.
Elle y interprète alors des rôles clés dans des œuvres classiques et romantiques.
Puis, Alicia Alonso devient étoile et de travail en ballerine, elle rejoint les plus grands chorégraphes de son temps. A l’opéra de Paris, elle se distingue dans son interprétation à la fois originale et fidèle au genre de Giselle qui aura marqué les esprits autant que l’Histoire de la danse classique. Carlos Acosta, directeur du Ballet royal de Birmingham, au Royaume-Uni s’est exprimé il y a quelques jours dans un communiqué, lui rendant ainsi hommage « Fille d'une petite île des Caraïbes, Alonso s'est imposée face à toutes les barrières de ceux qui disaient que le ballet était un art de pays développés, que le physique et le tempérament latins n'allaient pas avec les exigences de la danse classique ».
. AFP/ARCHIVES
Par Charlotte Saliou