Signée le 26 juin 2019, la Charte nationale d’accessibilité dans les transports publics routiers est un chapitre important de la politique de mise en accessibilité du territoire français. Elizabeth Borne (ministre des transports), Sophie Cluzel (secrétaire d’État au Handicap) et les acteurs du transport ont pu mettre en commun leurs volontés en signant ce document officiel.
 
Encourager les mesures de mise en accessibilité des transports routiers
Cette charte a été signée avec le gouvernement qui souhaite des initiatives concrètes et volontaires… C’est-à-dire que les dispositions à prendre pour que les transports routiers deviennent accessibles aux personnes à mobilité réduite (notamment), ne seront pas effectuées obligatoirement ; en bref, cette charte est « incitative ». Elle prévoit des « aménagements lourds en matière d'infrastructures ou de renouvellement des moyens de transports ». « Cela peut aussi passer par des actions plus rapides pour améliorer concrètement et rapidement l'accessibilité et les conditions d'accueil au quotidien », explicitent les ministres dans un communiqué de presse.
Cette charte est destinée à encourager les collectivités territoriales et les transporteurs (par exemple) à prendre des mesures mais aussi à se rapprocher des associations de personnes en situation de handicap afin de devenir labellisés et/ou certifiés.
 
L’évocation de la loi Mobilité
Le 26 juin dernier, les ministres ont insisté également sur les mesures à prendre concernant les individus atteints d’un handicap (elles sont décrites dans le projet de loi sur l’orientation des mobilités) : tarifs spéciaux sur les titres de transports, voire même leur gratuité… D'autres dispositions ont été évoquées comme le fait de rendre accessibles certaines places de stationnement aux personnes à mobilité réduite et plus spécifiquement, celles qui sont réservées aux voitures électriques et comportent ainsi des bornes de recharge.