La loi 100 % santé ravit les Français ainsi que les fournisseurs de dispositifs auditifs. Elle facilite l’accès aux soins auditifs certes, mais aussi optiques et dentaires jusqu’alors très onéreux. Et ce, en posant comme objectif la prise en charge à 100 % en 2021.

Les français et leur ouïe  
Cette nouvelle loi santé se met peu à peu en place : Depuis le 1er janvier 2019, les remboursements augmentent progressivement et les patients regardent leur porte-monnaie avec un peu plus de satisfaction. La décision officielle vise à alléger le budget que les français allouent à leur santé et permet l’accès à des soins de qualité tout en renforçant l'aspect préventif.
Dans le domaine spécialisé des audioprothésistes, les médecins constatent que la patientèle hésite à s’équiper. Prendre soin de son ouïe n’est donc pas une habitude très française. La première raison semble être le coût et l’ignorance de l’existence des dispositifs les plus innovants. Sur ce dernier point, certaines prothèses seraient effectivement plus efficaces, plus esthétiques et moins « honteuses » à porter.
 
Soigner l’ouïe des français, un challenge ?
Cette décision légale rendrait donc le fait de s’appareiller plus attractif. L’achat d’un appareil auditif pourrait être motivé par la curiosité mais aussi l’envie de tester l’équipement et d’en savourer le confort.
C’est ainsi qu’il est important de rassurer l’individu-patient et de le tenter, c’est à dire d’attiser sa curiosité d’un point de vue commercial. C’est pour cela également qu’à partir du 1er janvier 2021, une gamme d’appareils auditifs sera sélectionnée et sera 100 % remboursée. Pour être éligible à ce droit, il faudra néanmoins que les patients soient d’une part affiliés à la sécurité sociale, d’autre part rattachés à une mutuelle complémentaire.
 
L’appareil auditif à 900 euros
L’appareil sera remboursé à 100 % si son prix n’excède pas les 900 euros. Ces dispositifs seront des appareils à contour d’oreille, des écouteurs déportés et encore des intra-auriculaires…  Leurs attributs seront ainsi normés : 12 canaux de réglage, 3 options de confort sur 8 (anti-acouphène, réduction de bruit, effacement du vent ).
Ils seront d’une bonne efficacité mais dans certains cas de déficiences auditives plus lourdes, leur performance ne suffira pas, malheureusement. Dans ces cas-là, pour optimiser l’usage d’un appareil auditif, il faudra que les patients se tournent vers des dispositifs plus développés au coût plus lourd, non concernés par le 100 % appliquant la règle du remboursement total, mais quoiqu'il en soit plus accessibles.
Pour rappel, l’usage de ces appareils est conditionné par des piles, qui ne sont plus remboursées depuis le passage récent à 2020 !