Le port du masque en entreprise : les dérogations possibles

Le 18 août dernier, sollicitée par les infectiologues et le Haut Conseil de la Santé Publique, Elisabeth Borne, ministre du Travail, a annoncé que le port du masque en entreprise serait obligatoire à compter du 1er septembre. Cette décision a pour objectif de réduire au mieux les risques de propagation du COVID-19 lors de la rentrée. Cependant, des dérogations sont possibles, selon la “couleur épidémiologique” du département où est située l’entreprise.
Les zones vertes, incidence <10 pour 100 000 habitants
Pour prétendre à une dérogation, les entreprises doivent disposer de ces éléments :
- Une ventilation ou une aération fonctionnelle,
- Écrans de protection entre les salariés,
- Des visières.
Une politique de prévention et un système rapide de prise en charge des personnes symptomatiques doit être mis en œuvre, avec notamment la nomination d’un référent COVID-19. Ce dernier est chargé de faire appliquer le protocole et d'informer les employés. Dans une petite agence, il peut s’agir du directeur.
Les zones oranges, incidence entre 10 et 50 pour 100 000 habitants
En zone orange, à circulation modérée, seuls les locaux à grand volume avec un extracteur d’air par le haut peuvent prétendre au retrait du masque, en plus de respecter les conditions précédentes.
Les zones rouges, incidence >50 pour 100 000 habitants
Dans les zones rouges, le virus circule activement. Les entreprises souhaitant retirer le masque à leurs salariés doivent cumuler les conditions des zones vertes et oranges. Par ailleurs, elles doivent obligatoirement posséder une ventilation mécanique et mettre à disposition de leurs salariés un espace de travail minimum de 4 m2 (soit moins de 25 personnes pour 100 m2).